Les Luba
L’empire Luba fût fondé en 1585, dans la dépression de l’Upemba, par le roi Kongholo, son neveu et successeur Kalala Llunga, agrandit rapidement le royaume jusqu’au territoire situé sur la rive gauche, de la rivière Lualaba. A l’apogée du royaume plus d’un millions d’individus vivants dans des tribus, diverses payait un tribut au roi Luba. A la fin du XIX avec l’vancée des Ovimbudu d’Angola et les raids des marchands d’esclaves islamiques, l’empire s’affiblit et s’écroula lorsque les colonisateurs belges arrivèrent.
L’économie de lm’empire Luba provenait de versement de tribut et de redistribution des ressources provenant de l’agriculture, de la pêche et de la chasse, et des activités minières.
Les artistes Luba ont créé de nombreux objets liés à l’activité de la cour, les objets de prestige étaient généralement décorés de figures féminines, omniprésentes dans l’art Luba. Du fait de l’énorme superficie couverte par l’empire il existe de larges variations stylistiques dans le corpus de l’art luba.
Masques :
Les masques Luba rares, se trouvent surtout dans la partie orientale de l’empire. Un type de masque Luba, très similaire aux masques Kifwébé des Songyé mais qui présente des traits plus arrondis. Il existe très peu de masques zoomorphes.
Statues :
Les artistes Luba ont sculpté des statues féminines debout ou agenouillées appelées Mboko, tenant habilement une coupe, et qui servaient durant les cérémonies de divination. Les statues debout peu courantes, et représentant probablement les esprits des forêts ou des ancêtres sont recouvertes d’une patine huileuse, résultant de nombreuses libations. Des statuettes plus petites appelées Bankishi, et des instruments de friction nommés Katatora sont utilisés par les devins Luba.
Objets quotidiens :
Un grand nombre d’objets de prestige tels que des tabourets caryatides, des sceptres des supports d’arcs des pipes, des haches des appui nuques, étaient décorées de motifs athropomorphes, ils étaient exposés durant les cérémonies officielles et permettaient de montrer la puissance du roi. Les dignitaires portaient des amulettes apotropaïques en ivoire. La vaisselle en terre cuite était souvent ornée de motifs géométriques incisés.