Un peu d'histoire ...
C'est
en 1981, à l'occasion de l'ouverture de la galerie Ambre, que surgit
l'idée de réunir autour de cette inauguration cinq à six collègues
antiquaires en arts primordiaux et d'ainsi proposer au public les
premières "Portes Ouvertes sur les arts non européens" au Sablon.
Le projet aboutit, succès à la clef... L'idée allait s'incruster au point d'entraîner d'autres galeries, belges et étrangères.
En 1988, un dépliant modeste matérialise ce
ralliement d'antiquaires en constante progression, et trois ans plus
tard, l'édition d'un premier catalogue témoigne du succès de cette
association momentanée d'antiquaires mobilisés en vue d'un même objetif
: promouvoir l'exceptionnelle richesse des arts premiers dont ils sont
les ambassadeurs.
A parti de 1996, les antiquaires bruxellois
invitèrent même en leurs locaux des collègues étrangers. Aujourd'hui,
les galeries françaises, italiennes, espagnoles, anglaises,
hollandaises et américaines se sont jointes à l'événement, lui
conférant une dimension internationale.
La Brussels Non European Art Fair est
devenue l'une des plus importantes manifestations d'arts non-européens,
couvrant des secteurs aussi divers que l'art africain, l'art océanien,
l'art indonésien, l'art précolombien ou encore l'art asiatique et l'art
des Aborigènes d'Australie.
Sculptures, masques, fétiches, armes, bijoux,
monnaies, tissus, objets traditionnels exécutés par les populations à
leur usage ; en bois, métal, or, argent, bronze, ivoire ou terre cuite,
les objets exposés sont rituels ou domestiques, alliance de la forme et
de l'ornement. Si la forme obéit toujours aux exigences pratiques, elle
témoigne également d'une certaine vision du monde. Ainsi l'objet d'art
africain, indien ou tibétain puise-t-il aux richesses des mythes
fondateurs de la mémoire collective, respectant les normes esthétiques
et symboliques de la tradition et résultant de procédés de fabrication
ancestraux.