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GALERIE ART PREMIER AFRICAIN GALERIE ART PRIMITIF AFRICAIN AFRICAN ART GALLERY

African Paris. Art premier primitif africain

Musée Dapper


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"Femmes dans les arts d'Afrique" au musée Dapper



Afrique subsaharienne
AUTEUR(S)
Falgayrettes-Leveau, Marc Étienne, Jean-Paul Colleyn, Anne-Marie Bouttiaux, Christiane Owusu-Sarpong, Stefan Eisenhofer et Karin Guggeis, Viviane Baeke, Jean N’sondé, Anne van Cutsem-Vanderstraete, Alfred Adler, Fatou Sow, Joëlle Busca.
Sous la direction de Christiane Falgayrettes-Leveau

PRÉSENTATION
Comment les femmes apparaissent-elles dans les arts de l’Afrique ?
Réservés aux cultes ou utilisés au quotidien, les objets sont réalisés, en général, par les hommes et pour des pratiques dont ils ont la responsabilité. Nombre d’entre eux transmettent des informations relatives non seulement à l’esthétique mais aussi aux fonctions occupées par les femmes dans la vie politique, économique, sociale et religieuse.
Les œuvres suggèrent autant l’idée de sensualité que de fécondité. Seules ou portant un enfant, les figures évoquent les rôles d’épouse, de génitrice ou de mère, la maternité constituant un thème majeur que l’on retrouve dans presque toutes les cultures. Parfois, les sujets renvoient au pouvoir exercé par certaines femmes, ancêtres, reines mères, officiantes… S’appuyant sur des textes de sociologues, d’ethnologues, d’historiens d’art, et sur une riche iconographie (œuvres de collections prestigieuses, publiques et privées, documents de terrain), cet ouvrage s’attache à évoquer la multiplicité des représentations féminines et à questionner les statuts des femmes.
Les pièces produites dans les sociétés de l’Afrique subsaharienne, de même que celles de l’Égypte ancienne, ou encore le travail photographique de l’artiste contemporaine Angèle Etoundi Essamba, nous confrontent à des univers marqués par l’ambiguïté des relations entre les hommes et les femmes.


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Informations géographiques
Coordonnées 48° 52′ 18″ N 2° 17′ 17″ E / 48.87167, 2.28806
Pays France
Ville Paris
Informations générales
Collections Arts africains
Nombre d'œuvres Pas de collection permanente
Superficie 2 450 m2
Informations visiteurs
Date d'ouverture 1986, puis 2000
Visiteurs / an 40 000-100 000[1]
Adresse 35bis, rue Paul Valéry - 75116 Paris
 
Le Musée Dapper est un musée parisien privé créé en 1986 qui se définit comme un « espace d'arts et de cultures pour l'Afrique, les Caraïbes et leurs diasporas ».

Son nom rend hommage à un humaniste néerlandais du XVIIe siècle, Olfert Dapper.

Histoire

La fondation Olfert Dapper naît à Amsterdam en 1983, à l'initiative de Michel Leveau, industriel polytechnicien, conseiller de gouvernements africains[2] et bientôt détenteur de « l'une des plus abondantes collections d'art africain en Europe ».

Ancien accès par l'hôtel particulier construit par Charles PlumetDe la fondation au musée
Affirmant sa volonté d'aider à la connaissance et à la préservation des patrimoines de l'Afrique subsaharienne, la fondation attribue des bourses d'études et de recherche dans les domaines de l'histoire et de l'ethnologie, ainsi qu'une aide aux publications. Une association de type loi de 1901 est créée en 1984 par le président et son épouse. Christiane Falgayrettes-Leveau, originaire de Guyane et ancienne élève de Maryse Condé, est alors journaliste spécialisée dans la littérature du monde noir.

En mai 1986 elle prend la direction du musée qui s'installe d'abord dans un hôtel particulier de l'avenue Victor-Hugo, construit par Charles Plumet en 1901, un espace modeste (500 m²) auquel on accède par une petite cour plantée de bambous et de fougères.

Trois expositions sont organisées simultanément la première année, dont deux dans l'hôtel particulier, Les Cabinets de curiosités au XVIIe siècle et Figures de reliquaire dites kota. La troisième – la plus importante – se tient au Musée des arts décoratifs et s'intitule explicitement Ouvertures sur l’art africain. Une trentaine de manifestations thématiques se succèdent ensuite. Celles sur la statuaire fang en 1991 (60 000 visiteurs) ou les arts dogons en 1994 (100 000 visiteurs) sont particulièrement remarquées.

Les Éditions Dapper se développent en parallèle et plusieurs des épais catalogues sont maintes fois réédités, souvent seule ressource iconographique disponible sur les sujets les plus pointus. Des ouvrages pour la jeunesse sont lancés en 1998, puis une collection de littérature.

Un nouvel espace

Entre 1998 et 2001 un nouveau projet prend corps dans un espace attenant, mais dont l'accès se fera désormais par la rue Paul-Valéry. Confiées à Alain Moatti, l'architecture intérieure et la scénographie n'ont pas seulement pour vocation de mettre en valeur des objets. Il s'agit de concevoir un environnement pluridisciplinaire qui, outre les expositions et les conférences, accueillera aussi la littérature, le conte, la musique, la danse ou le cinéma, notamment grâce à une salle de spectacles d'une capacité de 165 à 190 personnes, complétée par une librairie et un café. Des musiciens tels que Guem (Algérie), Ballaké Sissoko (Mali) ou Omar Sosa (Cuba) ont pu y être accueillis.

Le logo

Le nouveau musée est inauguré le 30 novembre 2000. Désormais la porte s'ouvre aussi plus largement à la création contemporaine, par exemple aux bronzes du sculpteur sénégalais Ousmane Sow – les trois premiers – ou aux installations de son compatriote Ndary Lô, telles que Échographie I, III, II (1998-1999) ou Xiif (1999-2001), ou encore au œuvres colorées du peintre Wifredo Lam qui reflètent ses origines multiples.

Le Musée Dapper est devenu une véritable entreprise qui employait 18 personnes en 2002. Il a acquis au fil des années une solide réputation dans une capitale où les arts africains ont longtemps pu paraître négligés. L'ouverture du Musée du Quai Branly en 2006 modifie bien entendu la donne aujourd'hui. « Comment allez-vous résister ? », est une question souvent posée à Christiane Falgayrettes-Leveau, elle-même membre du conseil d'orientation de l'établissement public du Musée du Quai Branly de 1999 à fin 2004. La directrice du musée Dapper se montre confiante et met en avant synergie et complémentarité.

De l'ethnographie à l'esthétique

Parmi beaucoup d'autres, l'incontestable succès du musée Dapper témoigne d'un changement de paradigme dans la manière de présenter aux visiteurs des mondes différents du nôtre  : les musées d'ethnographie, jugés « mutilants » et réducteurs, cèdent désormais la place aux musées d'art. L'approche esthétique d'objets uniques et originaux l'emporte sur les vastes collections méthodiquement documentées. L'art africain notamment y a gagné en popularité, en considération, mais aussi en valeur marchande.

Expositions

Le musée n'est ouvert que pendant les expositions temporaires – une ou deux par an.

La liste ci-dessous n'est pas exhaustive.

La voie des ancêtres (6 novembre 1986 - 7 février 1987)
Abstractions aux royaumes des Kuba : dessin Shoowa (18 février 1987 - 16 mai 1987)
Art et mythologie : figures tshokwe (13 octobre 1988 - 25 février 1989)
Cuillers-sculptures (3 janvier 1991 - 28 avril 1991)
Fang (21 novembre 1991 - 15 avril 1992)
Corps sublimes (19 mai 1994 - 3 octobre 1994)
Dogon (26 octobre 1994 - 13 mars 1995)
Réceptacles (23 octobre 1997 - 30 mars 1997)
Chasseurs et guerriers (30 avril 1998 - 30 septembre 1998)
Les trois premiers bronzes d'Ousmane Sow (26 avril au 30 juin 2001)
Lam métis (26 septembre 2001 - 20 janvier 2002)
L'art en marche de Ndary Lo (13 février 2002 - 21 juillet 2002)
Le geste kôngo (18 septembre 2002 - 19 janvier 2003)
Ghana hier et aujourd’hui (7 mars 2003 - 13 juillet 2003)
Parures de tête (25 septembre 2003 - 11 juillet 2004)
Signes du corps (23 septembre 2004 -17 juillet 2005)
Brésil, l'héritage africain (22 septembre 2005 - 26 mars 2006)
Sénégal contemporain (27 avril 2006 - 13 juillet 2006)
Masques, 50 visages (27 avril 2006 - 13 juillet 2006)
Gabon, présence des esprits (20 septembre 2006 - 22 juillet 2007)
Animal (11 octobre 2007 - 20 juillet 2008)
Femmes dans les arts d'Afrique (9 octobre 2008 - 12 juillet 2009)

 Bibliographie
 : Sources utilisées pour la rédaction de l'article

(en) Bennetta Jules-Rosette, « Musee Dapper. New Directions for a Postcolonial Museum », African Arts, vol. 35, 2002
(fr) L. Perrois, « Promotion ou recherche : choix ou complémentarité. Réflexion à propos des expositions de la Fondation Dapper », Arts d'Afrique noire, 1987, n° 61, p. 15-16
(fr) Emmanuel de Roux, « La collection d'art africain du Musée Dapper dans ses habits neufs », Le Monde, 1er décembre 2000 
(fr) C. Firmin-Didot, « L'Afrique des grands espaces », Télérama, n° 2659, 23-29 décembre 2000
(fr) D. Blanc, « Au cœur des diasporas noires », Connaissance des arts, n° 579, décembre 2000
(fr) B. des Isles, « Arts d'Afrique dans le nouveau musée Dapper », Arts Actualités Magazine, décembre 2000-janvier 2001
(fr) C. Vallette, « Le musée Dapper dans ses nouveaux murs », Le Magazine, 14 janvier 2001
(fr) M. Boutoulle, « Dapper ou la magie noire », ArtÉconomie, décembre 2000-janvier 2001
(fr) F. Accorsi, « L'Afrique à Paris : repères du musée Dapper », Les Échos, 25 janvier 2001
(fr) L. Verchère, « Aux sources de l'art africain », Elle Décoration, janvier-février 2001
(fr) Emmanuel de Roux, « Christiane Falgayrettes, un air d'Afrique », Le Monde, 22 septembre 2002 
(fr) Jean-Claude Perrier, « L'Afrique au cœur », Le Figaro, 22 janvier 2005
(fr) Benoît de L'Estoile, Le goût des autres : de l'Exposition coloniale aux arts premiers, Flammarion, Paris, 453 p. (ISBN 978-2-0821-0498-2)


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