Même présentés en dehors de leur contexte ethnographique,
les représentations féminines produites par les artistes africains gardent
toute leur force, tant les choix esthétiques restent convaincants. La galerie L’Oeil et la Main a fait un choix d’œuvres dont la
femme reste le sujet central : maternités, reliquaires, poupées, serrures,
sièges, fétiches, marionnettes, masques …autant d’œuvres traditionnelles
produites à des fins différentes, souvent très utilitaires et qui partagent
l’absence de réalisme. Et pourtant, l’autorité qui émane d’une figure dogon,
est à l’opposé de l’impression de soumission qui émane en général des modèles
de beauté féminine, comme pour les masques pwo des tchokwé, qui
sont portés par les hommes, mais aussi pour ceux aux coiffures élaborées des mendé,
qui sont pourtant l’apanage de sociétés exclusivement féminines. On trouvera
peut être plus touchante une modeste poupée de fertilité biga qu’une
femme mossi a portée sur elle et soignée comme son propre enfant. Il ne
s’agit là que d’un simple bout de bois sans bras ni jambes dont la féminité se
limite à quelques signes – cheveux, yeux, seins, orifices – mais quelle
simplicité et quelle réussite dans l’abstraction.« FEMINAFRICA » du Mercredi 17 mai au Vendredi 30
juin 2006.
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