- Musée d'Art africain à Dakar (Sénégal)
- Musée national des arts et traditions du Gabon à Libreville
- Musée de la chefferie Bafut (Cameroun)
- Musée de Bandjoun (Cameroun)
- Musée de Babungo (Cameroun)
- Musée du sultanat de Foumban, capitale du pays bamoun (Cameroun) : plus de 3 000 objets dont certains vieux de plus de six cent ans.
- Musée Dapper de Paris
- Musée du Quai Branlyà Paris
- Musée Royal de l'Afrique centrale à Tervuren (Belgique)
- Musée des arts africains, océaniens et amérindiens (MAAOA) à Marseille
- Musée africain de Lyon
- L'exposition « Africa Remix » au Centre Pompidou du 25 mai au 15 août 2005, a dressé un panorama de l'art contemporain africain
Musée des Arts derniers, le mythe d'une Afrique sans HistoireAfrik, 24 août 2006, par Louise SimondetL’exposition « Des hommes sans Histoire ? » a
ouvert ses portes, jusqu’au 31 juillet, au musée des arts derniers à
Paris. Dix-huit artistes internationaux se sont penchés sur le thème de
la spoliation des biens culturels. A travers leurs œuvres, ils
entendent dénoncer ce pillage en montrant le vide que ces vols ont
laissés, en particulier sur le continent africain.
Interview d’Olivier Sultan, commissaire de l’exposition (07/07/2006)
Alors que se déroule au Quai Branly, à Paris, une exposition censée redonner toute sa valeur à l’art africain, le musée des Arts derniers,
au travers de l’exposition « Des hommes sans histoire ? », entend
dénoncer la spoliation de la culture africaine par les civilisations
occidentales. Une exposition engagée, axée sur le dialogue entre
artistes contemporains africains et européens, ouverte jusqu’au 31
juillet prochain. Les créations inédites de 18 plasticiens doivent
permettre de faire écho au vide laissé par les objets dérobés à partir
de la période coloniale et relevant des patrimoines nationaux. Une
civilisation sans patrimoine peut-elle avoir une histoire ?
L’exposition ouvre une fenêtre sur un thème récurrent dont on parle
trop peu. Elle dénonce ce pillage culturel et redonne une mémoire
collective à l’Afrique... Ce projet a pris naissance il y a un an et
demi à l’initiative d’Olivier Sultan. Commissaire de l’exposition, mais
aussi artiste, il a réalisé spécialement pour cette exposition une
installation qui se nomme « La guerre de l’art ». Entretien.
Afrik.com : Quel a été le point de départ de ce cheminement artistique sur la spoliation des biens culturels ?
Olivier Sultan :Le thème c’est l’Afrique contemporaine. On a demandé à 18 artistes
français et africains d’exprimer, chacun à sa manière, ce qu’ils
ressentaient par rapport à ce manque de patrimoine culturel. Il
s’agissait aussi de montrer le vide, laissé en Afrique, suite au
pillage du temps de la colonisation ainsi qu’au pillage contemporain.
Ces œuvres ont été commandées spécialement pour l’exposition, il y a un
an et demi. La seule contrainte était le thème de départ, après ils
pouvaient faire ce qu’ils voulaient. Les approches artistiques sont
très diversifiées. Et le résultat montre des visions différentes sur la
spoliation des biens culturels.
Afrik.com : Cette exposition a aussi une portée symbolique pour les artistes...
Olivier Sultan :Oui, l’art c’est aussi le symbole. On a enlevé des œuvres à ces peuples
que les artistes font revivre symboliquement et de façon contemporaine.
Il est un peu utopique et illusoire de penser que tout le patrimoine
africain va être restitué. Par contre, répondre à ce vide par des
œuvres d’art est un geste fort. D’une certaine façon, les artistes
remettent tous ces objets volés dans la mémoire collective.
Afrik.com : Quel était l’état d’esprit de ces artistes occidentaux et africains ?
Olivier Sultan :Ce sont avant tout des artistes engagés. A travers leurs œuvres, ils
avaient la volonté de dénoncer le monde dans lequel nous vivons, ce
rapport qu’on entretien avec l’Afrique... Mais aussi ce silence. Quand
on va jusqu’au bout, quand on ouvre cette boite-là, quand on met les
pieds dans le plat, on entre en plein dans le problème. C’est un peu ce
que les artistes ont fait. Le rôle de l’Europe pendant la colonisation
et aujourd’hui par rapport à l’Afrique n’est pas très clair. Et je
pense que c’est Franck Scurti qui a collé le plus au thème dans
l’exposition. Il a fait un moulage de la chose qui n’est plus là,
c’est-à-dire un masque africain blanc en plastique. Avec tout le
symbole que ça peu comporter... Ce masque, c’est la forme de ce qui
n’est plus là. C’est aussi l’empreinte qu’ont peut-être laissé ces
masques dans l’imagination et dans la culture.
Afrik.com : Ce vide qu’ils veulent décrire ne reflète-t-il pas le monde dans lequel nous vivons ?
Olivier Sultan :Oui. C’est lié et c’est cela qui est très intéressant. Chaque artiste a
pu montrer, à sa manière, qu’il y avait un lien entre le pillage du
patrimoine culturel, le pillage des ressources naturelles et les flux
migratoires. C’est vrai qu’il y a une relation de domination et
d’inégalité entre l’Afrique et l’Occident, qui prend plus qu’il ne
donne au continent africain. C’est valable pour les gens, les
ressources, ou les biens culturels. Cela a été un des thèmes abordés
par les artistes. Ils ont, eux-mêmes, sans qu’on leur demande, fait ce
cheminement puisque au départ le thème était assez vague.
Afrik.com : Comment expliquez-vous cette fascination des artistes pour l’art africain ?
Olivier Sultan :Il y a tout d’abord une fascination pour des œuvres qui étaient libres
de toute pression, de toute influence académique. Ces objets
dégageaient une très grande force plastique et étaient, en fin de
compte, très contemporaines, même au niveau stricte de l’histoire, dans
les lignes et dans la composition. Des artistes comme Picasso, Braque,
Matisse voulaient se débarrasser de carcans académiques et esthétiques.
Ils voulaient également, comme par exemple les dadaïstes ou les
surréalistes, se dégager d’une pesanteur de la société. Nous étions à
l’époque des expositions coloniales, et ils dénonçaient la fascination
un peu malsaine pour l’exotisme, les soi-disant barbares, les peuples
non-civilisés, voir primitifs. Ils ont milité pour qu’on reconnaisse
les artistes africains comme des artistes à part entière. Il y a, par
exemple, un très bel article de Guillaume Apollinaire, de 1909, qui dit
que ces œuvres devraient être exposées au musée du Louvre au lieu
d’être exposées dans des musées d’ethnologie. Aujourd’hui, les musées
les exposent.
Afrik.com : En exposant des objets spoliés ne refait-on pas, finalement, ce qu’on a fait au moment de la colonisation ?
Olivier Sultan :On est passé par une phase d’ethnologie, d’anthropologie, de façon un
peu forcenée. On classifiait ces objets en fonction d’ethnies. Et
maintenant, on passe à l’extrême inverse : ce sont des œuvres d’art
sans lien avec la communauté, sans lien avec les conditions dans
lesquelles elles ont été prises. On utilise un euphémisme, en disant
qu’elles ont été « prélevées », alors qu’elles ont été pillées dans des
circonstances très brutales (conflits, guerres). Le contexte politique
actuel de la France et les débats, qui ont été ouverts avec la
colonisation et l’esclavage, sont propices pour se pencher sur la
question. Les objets qui sont exposés au musée du Quai Branly sont des
objets qui ont été dérobés.
Afrik.com : Justement, que pensez-vous de ce musée ?
Olivier Sultan :Qu’est-ce qu’on célèbre à travers ce très beau musée ? Pour moi, on
dissimule plus qu’on ne célèbre. On célèbre sa propre image, on
voudrait montrer une image magnifique de la France qui brille dans le
monde entier et qui respecte toutes les cultures. Mais notre rapport
concret à l’Afrique est moins beau et moins clair. J’ai l’impression
que c’est un peu comme une sorte de mauvaise conscience qu’on a
vis-à-vis de l’Afrique et dont on voudrait se laver. Ce musée est
supposé célébrer notre rapport à l’autre, à toutes les cultures qui
sont malmenées. Et en même temps il y a des images d’une extrême
violence, des gens qui passent par-dessus les barbelés à Melilla, aux
Canaries, une politique d’immigration en France avec des enfants qui se
font éjecter alors qu’ils sont à l’école. Les 18 artistes de
l’exposition ont ce quelquechose en commun : s’élever contre cette
hypocrisie. Ce musée est un écrin de verre magnifique pour se nettoyer
de tout ce qu’on fait par ailleurs. Et en parallèle, le soutien aux
dictateurs, le pillage des ressources continuent...
Afrik.com : Dérober le patrimoine culturel d’une civilisation n’est-ce pas, finalement, lui enlever son Histoire ?
Olivier Sultan :On projette sur l’Afrique l’idée qu’elle se trouve hors du temps, hors
de l’Histoire, hors de la culture, hors du mouvement universel. Ce qui
est faux. C’est l’un des propos de l’exposition. L’Afrique a une
Histoire. Il y avait une Histoire avant la colonisation avec des
guerres, des échanges, des invasions de territoires, des rois... On
fait comme si il y avait une sorte de vide avant l’arrivée des colons.
Dans le musée du quai Branly, on va trouver des objets, datant des
années 20 ou 30, qui côtoient des objets datant d’il y a 2000 ans. Et
ce qui m’a choqué le plus, c’est de voir, dans la cession Océanie, les
peintures contemporaines sur toile des aborigènes sans nom, sans
étiquette... C’est une aberration ! Qui dit art, dit individualité, dit
artiste. D’ailleurs, il y a des chercheurs qui ont prouvé qu’on pouvait
retrouver les noms de certains artistes africains dit « primitifs ».
Cette mentalité et cette idéologie occidentales veulent laisser croire
que tous ces objets sont utilitaires, traditionnels et qu’il n’y a pas
derrière une volonté artistique. C’est choquant. D’où le thème de
l’exposition : « Des hommes sans Histoire ? » et l’engagement des
artistes.
Afrik.com : En parlant de spoliation, le trafic d’œuvres d’art qui se perpétue-t-il encore aujourd’hui ?
Olivier Sultan :Pour cette exposition, j’ai fait pas mal de recherches sur les circuits
de trafics de biens culturels. D’après Interpol et l’Unesco, c’est le
troisième trafic après la drogue et les armes. C’est un circuit
international, un peu comme le commerce triangulaire, mais pour l’art.
Et en Afrique, ce marché est gigantesque : des sites archéologiques
sont, par exemple, pillés en Egypte... On trouve des complicités
internes, dans les pays même. Car il y a aussi, à l’intérieur de ces
régimes, des personnes qui s’enrichissent en vendant les patrimoines
nationaux. J’ai été assez effaré par les circuits de blanchiment
d’œuvres d’art qui sont un peu comme les circuits de blanchiments de
l’argent sale. C’est-à-dire qu’elles sont d’abord vendues dans des
petites ventes aux enchères, des galeries d’art, ensuite elles sont
authentifiées au carbone 14. Elles acquièrent ainsi un nouveau
passeport. Au bout de 5 à 6 opérations, elles passent dans des labos
pour être authentifiées. Après, avec tous ces documents, on arrive à en
vendre à des musées ou alors à de grandes galeries. On entend souvent
l’argument de dire qu’il est mieux de garder ici ces oeuvres, car si
elles retournaient en Afrique, elles seraient volées. C’est peut être
vrai. Mais en même temps, on oublie de dire que ces mêmes institutions
qui disent cela participent aussi à ces trafics. Je ne vais pas citer
de noms parce que je n’ai pas de bons avocats, mais il y a des galeries
parisiennes qui s’approvisionnent et qui sont sollicitées par des musés
africains.
Afrik.com : Pensez-vous que les artistes
contemporains, en se penchant sur ce sujet, enlèvent le préjugé d’une
Afrique sans Histoire ?
Olivier Sultan : Chaque artiste
développe sa vision par rapport ce sujet. C’est ce qui fait que la
culture contemporaine est vivante. Ce sont leurs réflexions artistiques
sur notre rapport à l’Afrique qui peuvent faire avancer le débat. C’est
vrai que nous sommes bourrés de préjugés dès qu’on aborde ce continent.
On a encore des gens qui viennent nous dire qu’ils veulent voir des
Africains dans leur milieu naturel ! Il y a eu, l’année dernière, un
zoo humain à Augsbourg.
En 2005, vous vous rendez compte ! Cela a fait un énorme scandale
qu’une famille africaine soit exposée comme du bétail. Lorsqu’elle
s’est faite interviewée, la directrice du zoo a dit qu’elle avait ce
zoo parce qu’elle voulait « que les Allemands aient une meilleure
connaissance des Noirs ». Il est vraiment choquant d’entendre de telles
aberrations. On pense que les zoos humains datent d’il y a un siècle,
alors qu’il y en avait l’an dernier...Cette fascination est malsaine.
Pour moi, c’est l’inverse du mot connaissance. Quand on est ébloui et
on ne peut pas bien voir, regarder et connaître. Par rapport à
l’Afrique, nous avons une relation de fascination face à des images
horribles de guerre ou alors face à l’exotisme, quelque chose qui nous
fait rêver. Il n’y pas de demi mesures, pas de justes connaissances de
l’autre dans sa culture et dans son quotidien. Et les artistes sont là
pour faire avancer ce débat.
A
Achi - Adangmé - Adio - Afar - Afo - Aka - Akan - Akyem - Akwaim - Alagya - Aman - Amhara - Amba - Ambo - Angoni - Anga - Ankwé - Ano - Anyi - Arabe - Asarté - Ashanti - Attié - Aushi - Avikam - Azande
B
Babessi - Bamessing - Babukur - Babwa - Badiaranké - Bafang - Bafo - Bafut - Baga - Bagam - Bagami - Bailundu - Baïnouk - Baka - Balantes - Bamana - Bamenda - Bamum - Bandial - Bandjoun - Banga - Banki - Bambaras - Bamiléké- Bamoun - Banda - Bandia - Bangi - Bantou - Banyun - Baoulé - Barambo - Barawa - Bargu - Bashi - Bassa - Bassari - Baulé - Bédouins - Bejas - Bélé - Bemba - Bembé - Béna - Béna-Kalundwé - Bengé - Berbère - Bétammaribé - Bété - Béti - Betsi - Bijago - Binga - Bini - Bira - Bobo - Bobo-Fing - Bodo - Bokala - Bolemba - Bolia - Bomwali - Boni - Bonjo - Borana - Boudouma - Boyéla - Bozaka - Bozo - Brong - Budja - Budu - Bulu - Bunu - Bura - Busansé - Bushmen - Bwa
C
Chaga - Chamba - Chaoui - Chara - Chenoui - Chéwa - Chleuh - Chokwé -Chopi - Chuka - Coniagui
D
Daba - Dagomba - Dakakari - Dakpa - Dama - Dan - Dendi - Denkyira - Diawara - Dido - Dinka - Diola - Djerma - Doé - Dogari - Dogons - Dondo - Doyayo - Duala - Duma - - Dyula - Dzing
E
Ebira - Ébrié - Edo - Ejagham - Ekonda - Enya - Eton - Éwés
F
Fang - Fali - Fanti - Fingo - Floups - Fon - Foulankriabé - Four - Fra-Fra - Fulani-Adamawa - Fulani-Baudri - Fulani-Borgu - Fulani-Bornu - Fulani-Liptako - Fulani-Macina - Fulani-Sokoto - Fur
G
Ganda - Gaya - Gbaya - Gbé - Gbundi - Géléba - Giriama - Gisu - Giziga - Gogo - Goin - Gopla - Gouro - Grébo - Guang - Gurma - Guro - Gurunsi - Gusii
H
Ha - Hadimu - Hadza - Hausa - Haya - Héhé - Hemba - Henga - Herero - Holo-Holo - Hongwé - Huambo - Huana - Hum - Huna - Hurutsé - Hutu
I
Ibibio - Idoma - Ife - Igala - Igbo - Ikenga - Ila - Imerina - Ijo - Irangui - Iraqwé - Issa
J
Jaba - Jallobé - Jalonké - Jarawa - Jukun
K
Kabyles - Kaguru - Kahé - Kako - Kalanga - Kalebwé - Kamba - Kambari - Kandé - Kanuri - Kanyok - Kaondé - Kapsiki - Kara - Kasena - Kawendi -Kgatla - Khassonkés - Khoi-Khoi - Kikuyu - Kilengé - Kilinka - Kim - Kimbu - Kimbundu - Kinga - Kipungu - Koko - Kom - Koma - Kombé - Komo - Kongo - Konjo - Konkomba - Konongo - Konso - Kopten - Koro - Kossi - Kota - Kountas - Kourteï - Kpelle - Kreish - Krobo - Kru - Kuanyama - Kuba - Kumdu - Kunda - Kung (Bushmen) - Kurumba - Kusasi - Kusu - Kutu - Kwahu - Kwangé - Kwélé - Kwéré
L
Laka - Lali - Langa - Lango - Laobé - Laobé Lana - Laobé Gorworo - Léga - Lendu -Lengola - Li - Lobala - Lobi - Logoli - Loko - Loma - Lombo - Londa - Lovedu - Lozi - Luba - Luéna - Luembé - Lugbara - Luguru - Lulua - Lunda - Lundu - Luo
M
Madi - Maka - Makhuwa - Malinkés - Mamvu - Mandingues - Mangbétu - Manjaques - Makondé - Makua - Mama - Mambila - Manganja - Mano - Manyéma - Maravi - Marka - Masa - Masaesyle ( peuple numide ) - Massa - Massyle (peuple numide) - Matakam - Maure - Masaï - Mau - Mbala - Mbanza - Mbembé - Mbété - Mbiré - Mbolé - Mbudza - Mbugu - Mbula - Mbum - Mbun - Mbunga - Mbukushu - Mbuti - Mdumbo - Méké - Mendé - Métoko - Mijikenda - Minianka - Moba - Mondari - Mongo - Mono - Montol - Mossi - Motembo - Moundang - Mozabite - Mpongwé - Mrazig - Msalala - Mumuyé - Mundu - Mvai - Mwéra
N
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O
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P
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R
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S
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T
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