Cette prestigieuse foire rassemble les plus grands marchands français et
étrangers, les collectionneurs fortunés et les amateurs avertis. Elle offre un
panorama unique de plusieurs siècles d'art. Amateurs de mobiliers, tapisseries,
faïences, peintures anciennes trouvent à coup sûr leur bonheur parmi toutes les
propositions, allant des arts premiers à la peinture moderne en passant par le
XVIIIe, l'Art déco ou les années cinquante.
La Biennale des
antiquaires est organisée par le Syndicat national des antiquaires depuis 1956
D'abord annuelle, elle devient biennale et s'installe au Grand Palais dès sa
première édition en 1962. Sa dernière édition avant la fermeture marque les
esprits grâce au décor néo-baroque de Pier Luigi Pizzi qui imagine une fausse
colonnade et une architecture d'inspiration italienne.
Depuis la
réouverture de la Nef, la biennale est de nouveau présente. La 23e
édition 2006, qui marquait le grand retour de la biennale au Grand Palais, était
très attendue et a connu un succès retentissant avec plus de 9000
visiteurs. Le résultat n'a pas déçu grâce à la très belle scénographie du
décorateur François-Joseph Graf. Ses stands conçus en trompe-l'oeil avec des
façades néoclassiques hautes de 7 mètres, ressemblent à un décor de théâtre.
Spectaculaire !
La biennale en 2010
Pour son vingt-cinquième anniversaire, la Biennale des antiquaires, sous la
présidence de l’antiquaire parisien Hervé Aaron, change de look et
rajeunit.
Nouveau logo, nouvelle affiche aux couleurs chaleureuses, nouveau décor. Il
faudra d’abord franchir une entrée sombre animée de vingt-cinq alcôves couvertes
de roses : « Je ne souhaitais pas que l’on découvre l’espace immédiatement, je
voulais créer un effet de surprise », explique Hervé Aaron. Belle surprise,
puisque ce sont les plus grands marchands étrangers qui auront l’honneur
d’accueillir les visiteurs dans leurs stands installés autour d’une grande place
centrale. De là, une grande allée traversera longitudinalement le bâtiment. Huit
places agrémentées de végétation et de sièges aux couleurs vives ponctueront ce
chemin. Afin d’éviter le plan labyrinthique de l’édition précédente, tous les
stands s’ouvriront sur cette voie, s’imbriquant les uns dans les autres. Fini le
temps des décorateurs de renom, l’heure est à l’économie. L’agence Decoral,
spécialiste des grands salons qui a travaillé en 2008 avec François-Joseph Graf,
reprend la décoration de l’ensemble.