XXV Biennale des Antiquaires, du 15 au 22 Septembre 2010, Au Grand Palais, de 11H à 19h
QUI VA A LA BIENNALE ??
Dans les nombreux clients de la Biennale on observe selon une étude de 2006 dont les résultats ont été publiés dans Beaux Arts que la clientèle est plus féminine (57%) que masculine (43%), cette clientèle est généralement âgée de 50 à 70 ans; pour près de la moitié (46%). la proportion des moins de 30 ans ( 16%) est toutefois supérieure à celle des plus de 70 ans (12%). un quart de la clientèle de la biennale est constituée de visiteurs âgés de 30 à 50 ans. Concernant les milieux sociaux de ces visiteurs, on note : 21% de retraités, 19% de professions libérales, 14% de cadres supérieurs à égalité avec les étudiants, 13% de cadres et enfin 16% de professionnels de l'art et d'antiquaires.
Ces visiteurs viennent généralement pour le plaisir esthétique et par curiosité, toutefois si les acheteurs sont minoritaires ils leurs arrivent de peser très lourd, ainsi en 2008, un Américain venu spécialement des états unis pour la soirée aurait déboursé 40M$.
QUEL EST LE COUT DE LA BIENNALE ?
Certaines foires comptent bien plus d'exposant et jouissent de plus d'espace que notre biennale, toutefois aucune n'est aussi somptueuse. à commencer par son cadre, LE Grand Palais, Manifestation commerciale elle est aussi, sinon plus une démonstration d'élégance, de raffinement et de luxe, domaine dans lesquels la France excelle.
Ce luxe est e grande partie lié au décor très soigné des stands que les Antiquaires choisissent avec soin. il n'est pas rare qu'un grand antiquaire parisien dépense plusieurs centaines de milliers d'euros, pour le seul décor de son stand, outre le prix de la location d'un catalogue des invitations à déjeuner ou a diner. aujourd'hui le coût total d'un stand oeut dépasser 500 000 euros, et même beaucoup pluspour les joailliers dont le bruit court dont le bruit court que certains investissent plueisuers millions d'euros pour lancer leur nouvelle collection à la biennale.
Toutefois en plus du décor il faut payer le transport, c'est un coût particulièrement lourd pour les étrangers, surtout pour les spécialistes du mobilier; ceci exp^liquent qu'ils ne se bousculent pas et que beaucoup d'exposants étrangers soit des marchands de tableaux. Cela dit mobilier ou tableau , il est nécessaire d'assurer les oeuvres. Etant donné que la valeur globale du contenu des stands peut atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros, chaque exposant est tenu de présenter au SNA (syndicat national des antiquaires) un certificat assurant qu'il souscrit une assurance clou a clou du départ des objets de la galerie à leur retour , et cela pour la totalité des objets qu'il présente à la biennale. Si ces objets sont assurés il sont également surveillés. Depuis le vol en plein jour de deux diamants d'une valeur de 11.5 M $ en 2004 à l'époque où la biennale avait émigré au carousel du Louvre la sécurité a été doublement renforcée. Le Grand Palais met à disposition des armées de vigiles moyennant finances.
Le Syndicat national des Antiquaires de son côté emploie des brigades de gardes en civil et de physionomistes discrets qui sillonnent la nef en permanence. Elles sont relayées par des postes de surveillance et des caméras qui traquent tout ce qui peut paraitre suspect. le soir après la fermeture et pendant toute la nuit des maîtres chiens dressés à l'attaque surveillent les accès du Grand Palais tandis qu'à l'intérieur d'autres équipes armées et accompagnées de chiens parcourent sans interruption les allées. la sécurité redouble de vigilance pendant les nocturnes , la soirée de vernissage et le dîner de gala. en 2008 l'addition des bijoux arborés par 5 convives d'une seule et même table avoisinait le milliards de dollars.