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Image Marius de Zayas
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Marius de Zayas

« Madame Brown-Potter » de Marius de Zayas.

Publié – N°29 1910 « Camera Work »

Marius de Zayas Enquirez y Calmet – 13 mars 1880- 10 janvier 1961-

est un artiste mexicain du début du 20ème siècle, écrivain et galeriste influent dans les

milieux de l'art de 1910 à 1920.

Vie

De Zayas est né d'une famille aristocrate et riche à Veracruz, au Mexique.

Son père, Rafael de Zayas ( 1848-1932) était un journaliste, romancier, dramaturge,

poète et avocat connu. Editeur de deux journaux à Veracruz, ses deux fils Marius et

George y développèrent leur carrière artistique en y apportant des illustrations.

En 1906 les deux frères commencèrent à fournir des caricatures au journal très lu

« El Diario », fondé par le journaliste ( américain de naissance) Benjamin de Casseres.

Un an plus tard, les journaux de Zayas prirent fortement position contre le Président

mexicain Porfirio Diaz, et ils durent quitter sous la menace le Mexique pour s'installer à
Seattle.

Peu après leur arrivée à New-York, de Zayas s'imposa en dessinant des caricatures pour

le « New-York Evening World » et acquit une solide réputation dans la parodies des vices

des citoyens en vue. Grâce à ses relations dans le cercle des artistes il fut repéré par Alfred
Stieglitz, et en janvier 1909 ce dernier exposa un ensemble de caricatures dans sa galerie

d'art « 291 ». Un an plus tard, Stieglitz lui fit une autre exposition pour apporter à ses

caricatures une troisième dimension. Sur une large plateforme en bois il suspendit librement
plus de cent cartes découpées parmi les personnages en vue de New-York, déambulant dans

la cinquième avenue, en face de l'hôtel Plaza. La représentation eut tant de succès que les files

d'attente dépassaient largement l'entrée de la galerie, et le travail resta à l'affiche pendant six

mois.

En Octobre 1910 de Zayas se rendit à Paris où il resta à peu près un an pour recruter des
artistes et rechercher des genres artistiques pour Stieglitz. C'est là que pour la première fois il
vit un

travail cubiste d'un artiste dont il ne retint pas le nom. Cet artiste était Picasso et grâce au

fait qu'il parle la même langue que lui, il dirigea sa première grande interview deux mois

plus tard. Il en publia immédiatement un article considéré comme la véritable première

publication sur le travail de Picasso.

Ce fut aussi pendant qu'il était à Paris que Zayas vit pour la première fois ce qu'était

l'art africain, et y reconnut les influences qu'il excercait sur l'art moderne. Il proposa à
Steiglitz d'en faire une exposition et en 1914 les premières expositions eurent lieu au « 291 »

dans le contexte de l'art Moderne.

« Rodin et Steichen »

Marius de Zayas

Publié dans « Camera Work » N°46 1914.

En 1911, il revient à New-York, et il commenca à explorer – fruit de ses expériences à Pairs-

la caricature de façon plus abstraite.Cette nouvelle approche fit l'objet de sa dernière mais

capitale exposition au « 291 » en avril-mai 1913.

Au printemps 1914 il revint à Paris et se renoua d'amitié avec Francis Picabia.

Ce dernier l'introduisit dans un cercle d'artistes et d'écrivains dont Guillaume Appollinaire,

Gertrude Stein, George bernard Shaw et Alvin Langdon Coburn. De Zayas fut captivé par

le nouveau travail qu'il y découvrit et il écrivit de nouveau à Steiglitz pour lui recommander

d'exposer Picabia, Picasso et George Braque.

Il revint à New-York quand la guerre éclata quelques mois plus tard.Il collabora
immédiatement avec son collègue et ami Paul Haviland afin de redynamiser la scène
artistique de new-York et avec l'écrivain et grande directrice de l'art Agnès Meyer, il réussit

à convaincre Stieglitz de publier un nouveau magazine qui pourrait s'appeller le « 291 »en

l'honneur de la galerie du même nom. Il y consacra les années qui suivirent tout son temps

et toute son énergie à la fois en éditant et en créant des oeuvres d'art pour cette nouvelle
publication. Ses interprétations de poèmes par Meyer et d'autres introduisirent le concept

de poésie virtuelle aux Etats-Unis. Bien que 291 fut un succès artistique le journal n'attira pas

un large public et sa publication fut stoppée après douze parutions.

291 Throws Back Its Forelock

Marius de zayas

Couverture de 291 , N°1, 1915 . En même temps Zayas avait convaincu Meyer qu'il fallait

à tout prix une nouvelle galerie d'art pour défendre la cause de l'avant-garde à New-York, et

avec son soutien financier, en Ocotobre 1915 il ouvrit la « Galerie d'art Moderne » sur la

Cinquième Avenue. Durant les trois ans qui suivirent il présenta un bon nombre d'oeuvres

de Picasso, Picabia, Braque, Cézanne, Van Gogh, Brancusi, Rivera et autres artistes
modernes.

Bien qu'il se présente comme une nouvelle galerie dans le prolongement de l'expression de

291, Stieglitz y vit un concurrent direct et leur belle amitié se détériora.

Parallèlement, il publia en collaboration avec Haviland un livre sur l'art moderne et en

1916 ils publièrent une étude sur l'évolution de l'art plastique. ( New-York 1916). Ce livre

fut considéré comme le premier à appréhender les problèmes majeurs de l'art moderne.

A la fin de l'année 1930 il épousa Virginia Harrison, descendante d'un magnat des chemins

de fer, Charles Crocker.

Sur l'insistance du Directeur du Musée d'Art Moderne, Alfred Barr en 1940, il se mit à écrire

l'histoire de l'introduction à New-York de l'art moderne. Il rassembla de nombreuses notes,

commentaires et photos en un manuscrit qui ne fut pas publié de son vivant.

Il fut publié en 1996.

De Zayas revint aux Etats-Unis après la seconde guerre mondiale, s'installant d'abord

à Stamford au Connecticut, puis à Greenwich.

Il mouru à l'hôpital de Stamford en 1961 à l'âge de quatre-vingt un ans.



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