//
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour disposer de contenus et services les plus adaptés à vos centres d'intérêts.

GALERIE ART PREMIER AFRICAIN GALERIE ART PRIMITIF AFRICAIN AFRICAN ART GALLERY

African Paris. Art premier primitif africain
SELECT * FROM articles_traduction WHERE no_article=287 AND code_ISO_langue='fr'testtest2
test3 test4test6test7

D'un regard l'Autre

 

Histoire des regards européens sur l’Afrique, l’Amérique et l’Océanie

D’un regard l’Autre est consacrée aux visions successives portées par les Européens sur les cultures d’Afrique, des Amériques et d’Océanie. Ce programme est un prétexte pour mettre en perspective, par des séries thématiques, la relativité de nos regards au seuil d’un nouveau musée. Plutôt qu’un retour vers le passé, ce catalogue (et l’exposition qui en est la source) marque un point de départ.

De la Renaissance jusqu’à aujourd’hui, les « idoles des Sauvages », « instruments des naturels », « fétiches primitifs », « sculptures nègres » ou « arts premiers » furent les témoins des goûts et des dégoûts, révélateurs des réflexions sur l’altérité. L’originalité de la publication tient à cette profondeur historique qui permet d’inscrire ces objets dans une histoire de l’art élargie.

Le musée du quai Branly fait appel non seulement à des œuvres d’autres cultures témoignant des premiers contacts avec l’Europe, mais aussi aux œuvres européennes au milieu desquelles elles furent disposées. Le catalogue montre ainsi, en une suite de chapitres singuliers, comment les regards européens ont progressivement admis d’autres créations, passant, par exemple, de la curiosité émerveillée aux classements systématiques, des errances évolutionnistes aux images de l’Universel.

Au fil des pages, le lecteur voyage avec la Nef de Charles-Quint, trésor du musée d’Écouen, les portraits d’indiens du Brésil peints en 1637 pour le palais du prince de Nassau, les coupes en corne de rhinocéros des Habsbourg, un masque précolombien en turquoise monté par les Médicis dans une pièce d’orfèvrerie, les ivoires afro-portugais du XVIe siècle, le costume de deuilleur de Tahiti rapporté par le capitaine Cook, un mystérieux crâne de cristal, La charmeuse de serpent du Douanier Rousseau, un masque Punu acquis par Picasso en 1908, Noire et blanche de Man Ray…

descriptif

Relié

352 pages au format 25,8 x 28,5 cm

420 illustrations en couleurs

prix de vente public : 49 €

isbn 2-915133-32-8 / 2-7118-5219-9

Coédition musée du quai Branly/Réunion des musées nationaux

commissaire d'exposition

Yves Le Fur,  directeur adjoint du département du patrimoine et des collections, responsable des collections permanentes, musée du quai Branly

les auteurs

Zeno Bianu, Monique Jeudy-Ballini, Adrienne Kaeppler, Maureen Murphy, Pascal Riviale, Nanette Snoep, Claude Stefani, Françoise Viatte.


 

D’un regard l’Autre

18 septembre 2006 – 21 janvier 2007, Galerie jardin

Cette exposition met en perspective la multiplicité des regards que l’Europe a portés sur les cultures d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie, découvertes par voie de mer essentiellement, de la Renaissance à nos jours.
Véritable manifeste pour le nouveau musée, elle pose la question de l’altérité à travers un exceptionnel ensemble d’objets. Idoles, bibelots exotiques, fétiches, sculptures primitives tracent la diversité de ces approches qui amorcent une histoire de la culture occidentale dans son rapport à l’Autre, perçu tantôt comme l’être originel, pur et innocent, tantôt comme le sauvage ou le cannibale aux instincts sanguinaires.
Des pièces européennes sont ainsi également montrées afin de mieux faire comprendre le contexte dans lequel les œuvres d’autres cultures ont pu être accueillies.
Cette promenade dans le temps et l’espace invite à suivre l’évolution et les errances du goût, entre l'émerveillement et l'effroi, la curiosité et le fantasme, le mépris et la reconnaissance.

 

 

le parcours de l’exposition

L’exposition s’articule autour de grandes thématiques qui se déclinent à partir d’un certain nombre de repères chronologiques. On y retrouve des constantes : la présence récurrente d’un certain type d’objets (les armes notamment), de certaines images (le sauvage, l’Eden) et la permanence d’une réflexion toujours renouvelée sur l’homme et l’univers.

1. théâtre du monde

Ce premier tableau de l’histoire des regards débute à la Renaissance dès la fin du XVe siècle avec les premières conquêtes des « terra incognita », notamment les côtes de l’Afrique et l’Amérique précolombienne, et se termine vers 1760 au moment où se précise l’étude de la cartographie et du corps anatomique. La connaissance du dehors et du dedans se font alors écho dans une même volonté encyclopédique.
Les cabinets de curiosité ou « chambres des merveilles » font aussi leur apparition avec pour objectif de rassembler en un microcosme le macrocosme de l’univers, l’ensemble des savoirs, les technologies nouvelles.
Ainsi, toutes sortes d’objets hétéroclites (ce qui a trait aux parures et aux vêtements, les matières rares et précieuses, les coquillages, les insectes, les plantes aux vertus prétendument médicinales, les fossiles, crânes et squelettes, les vestiges de l’Antiquité …) sont-ils réunis en fonction de leur forme et de leur pouvoir analogique.

2. histoires naturelles du monde

Entre 1760 et 1800 environ, l’exploration du Pacifique favorise la rencontre de mondes en apparence antagonistes. De grandes expéditions souvent constitué de savants, botanistes, cartographes, peintres ou aquarellistes et dirigées par de grands navigateurs : Cook, Bougainville, La Pérouse, parmi les plus illustres, sillonnent les Mers du Sud. Le regard de ces voyageurs sur les moeurs et les coutumes des « naturels » influencera le goût des Européens. Les pièces en or, en ivoire ou en plumes, par exemple, seront particulièrement prisés et recherchés.
La notion de « bon sauvage » concernant les hommes, et celle de « curiosités exotiques » propre aux œuvres réalisées dans ces contrées lointaines se développe à l’aulne des Lumières. En Occident, naît le sentiment de l’étrange, du singulier, de l’insolite, inséparable d’une sorte de fascination mêlée de crainte pour ces objets qui, en étant détournés de leur destination d’origine, gagnent en mystère.

3. spécimens ou le grand herbier du monde

La première moitié du XIXe siècle est marquée par un intérêt grandissant pour les sciences naturelles. La flore, la faune, de même que les « productions matérielles » des populations autochtones d’Amérique ou d’Océanie, sont classifiées, répertoriées, cataloguées suivant leur provenance et leur usage, et commencent à prendre place dans les premiers musées européens. Cette collecte élargie due à un approfondissement des connaissances n’exclut pas une vision déformée ou transposée, souvent pittoresque et idéalisée des pays et des hommes rencontrés. L’artiste voyageur répond par l’imaginaire aux visées méthodologiques des savants. Les témoignages de cette époque oscillent ainsi souvent entre réalisme documentaire et cliché exotique ouvert sur le merveilleux.

4. science des peuples, l’invention de l’humanité

Bien que l’esclavage ait été aboli en France en 1848, le regard porté sur l’Autre, à partir des années 1850, ne s’est pas ennobli. Loin s’en faut. L’anthropométrie ou les théories évolutionnistes, établissant une hiérarchie entre races inférieures appelées à disparaître et races supérieures, vont dans le sens du colonialisme et d’un impérialisme qui se cache derrière l’idée de civilisation.
Les musées d’ethnographie, parallèlement, voient le jour et s’enrichissent grâce à des missions à l’étranger de plus en plus fréquentes. A cet égard, les trophées d’armes largement représentées, et les premières prises de vue photographiques illustrent bien la notion de capture, florissante en cette fin de XIXe siècle. Au contraire, l’exposition de fétiches ou de « grossières idoles » dénoncent la barbarie des « indigènes », qualifiés régulièrement de sauvages.
Il faut attendre le début du XXe siècle pour que d’autres regards se posent sur les objets dits primitifs et les hommes qui les ont créées.

5. mutation esthétique

La reconnaissance se fait avant tout au début du XXe siècle par les poètes, collectionneurs et artistes cubistes, expressionnistes, fauvistes, surréalistes.
Cette prise de conscience d’un panthéon de l’art universel, qui englobe toutes les cultures, passe par la redéfinition des termes jusqu’alors employés. Les mots « sauvage », « nègre » ou « primitif » perdent leur connotation péjorative et sont associés à la notion d’« œuvre d’art » qui n’avait pas vraiment droit de cité. « Cannibale », « magie », « fétichisme » sont réutilisés également en réaction contre des codes bourgeois et à un académisme du goût.
Tandis que l’exposition coloniale de 1931 laisse à penser, pourtant, que les préjugés raciaux sont toujours tenaces, une réflexion de plus en plus pointue s’est amorcée sur l’identité de l’objet, sa fonction, son mode de création, même s’il est encore question de styles, de groupes ethniques et d’anonymat de l’artiste. Les critères esthétiques n’en sont pas moins éclectiques, inégaux et dépendent beaucoup des modes qui sont lancées et suivies...
En 1947, André Malraux construit son « Musée imaginaire », « immense éventail des formes inventées » dans lequel les arts primitifs rejoignent les arts sacrés des grandes civilisations. Depuis, quelques manifestations importantes dont l’entrée des « arts premiers » au Louvre confirment la valorisation de sociétés trop souvent méconnues et cette noblesse du regard qui a fini par s’imposer au fil du temps.
Une place importante est réservée à la photographie dans l’exposition.
Issus des principales collections ethnographiques françaises, souvent inédits, les portraits et paysages qui y sont montrés, témoignent d’une certaine conception de l’exotisme propre au XIXe siècle. Au siècle suivant, la photographie, elle aussi, change de statut, passant du stade de simple document au rang d’œuvre d’art.

l’exposition internationale

Il s’agit d’une exposition, qui rassemble des œuvres exceptionnelles (fonds du musée du quai Branly, prêts de grands musées étrangers, art contemporain, créations ...) pendant 3 à 4 mois.
Sa durée de visite est d’environ une heure et demie. Il en est prévu trois pour la saison 2006-2007.

prochaines expositions

Arts de la Nouvelle-Irlande
Le Jardin d’Amour, une installation de Yinka Shonibaré

D’Un regard l’Autre

commissaire d’exposition : Yves LE FUR
direction de projet : Hélène CERUTTI
architectes: Stéphane MAUPIN, Nicolas HUGON



Recherche
Traductions du site
Menu
Lettre d'information
Liens
Publicités


Collection Armand Auxietre
Art primitif, Art premier, Art africain, African Art Gallery, Tribal Art Gallery
41 rue de Verneuil 75007 PARIS
Tél. Fax. : +33 (0)6 61 12 97 26
 
Conditions générales de vente Mentions légales  Plan du site  Contact      
Site créé avec CAMUXI - Version : 4.0037 - ©2024