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Jackson Pollock, surnommé Jack the
Dripper ("Jack L'égoutteur" pour sa méthode de travail, référence
humoristique à Jack the Ripper - Jack l'éventreur), est né le 28 janvier 1912 à Codydans le Wyominget mort le 11 août 1956 à Springs (New York). Il est l'un des plus grandspeintresaméricainsdu XXe siècle. Il a inauguré une nouvelle lignée d'artistes qui
incarnent l'esprit d'une époque et dont la vie est, par conséquent, digne
d'être célébrée. Son travail était une sorte de quête spirituelle exigeant une
extraordinaire force psychique. Se confronter à la surface vide de la toile et
chercher à y projeter de l'ordre et du sens était, selon lui, une démarche
représentative de la crise existentielle de l'homme moderne. Son mouvement
artistique est l'expressionnisme abstrait.
Biographie
Jackson Pollock est né le 28 janvier 1912 à Cody
aux États-Unis. En raison d'une situation familiale particulièrement
compliquée, il change régulièrement de domicile pendant son enfance : huit
fois entre 1912 et 1928, en Californie et en Arizona notamment. Son père était
souvent absent et sa mère très autoritaire. En 1923, Jackson, âgé alors de onze ans, visite
une réserve d'Indiens ; il y découvre les extraordinaires motifs abstraits
de l'art dit "Art primitif" des Indiens
d'Amérique. Durant l'été 1927, il montre les premiers signes
d'alcoolisme, l'art devient alors pour lui une décharge d'émotions, dessiner
lui permet d'exprimer son univers intérieur, de libérer ses angoisses et sa
rage sur le papier. Pendant cette année il suit les cours de la High School de
Riverside avec difficultés, il quitte d'ailleurs le collège en 1928. En
septembre 1928, il s'inscrit à l'école des arts appliqués mais il en est
renvoyé pour avoir critiqué l'enseignement qui y est dispensé dans un journal
étudiant. Il obtient tout de même l'autorisation l'année suivante d'y suivre
les cours de modelage et de modèle vivant. En juin 1930 il est emmené par un de ses frères
ainés, Charles au Pomona College en Californie pour y voir des fresques peintes
par Orozco. En septembre de la même année, il s'installe avec ses frères Franck
et Charles à New York. Il s'inscrit à la Art Students League of
New York pour suivre des cours du soir donnés par le peintre Thomas Hart Benton. Il rencontre José Clemente Orozco, le peintre dont il
a découvert les fresques en Californie, qui travaille avec Benton à la
réalisation de fresques. Durant les deux années qui suivent, il se réinscrit
aux cours de Benton en classe de peinture murale puis en modèle vivant et
composition murale. Son père meurt en 1933 d'une crise cardiaque.
Durant le printemps et l’été, il continue à se former à la sculpture et
travaille avec le tailleur de pierre, Ahron Ben Shmuel. En décembre 1937, il suit une cure de désintoxication
et commence une thérapie, la première d'une longue série. Pollock se passionne
pour l'art primitif. Jackson Pollock a produit plus de 700 oeuvres.
Sur certains de ses tableaux, Pollock a laissé couler la peinture sur les
toiles, à plat, qu'il déplaçait en même temps (drippings). Il s'intéressa également à
l'art amérindien. Ayant sombré à nouveau dans l'alcool, et alors
qu'il n'a plus rien produit durant les dernières années de sa vie, il décède
dans un accident de voiture le 11 août 1956 dans la petite ville de Springs,
située à Long Islanddans l'État de New York. Il a vécu dans une extrême précarité durant la
majeure partie de sa vie, l'ironie du sort veut que sa toile n°5, peinte en
1948, soit devenue l'œuvre la plus chère de tous les temps, vendue de gré à gré
(en privé, sans enchères) en novembre 2006, pour la somme de 140 millions de
dollars. Analyse fractale de l'oeuvre
L'analyse fractale des oeuvres de Jackson Pollock proposée par Taylor, Micolich, et Jonas montre que le
principe d'autosimilarité statistique y est respecté.
Cette analyse consiste à vérifier par l'intermédiaire d'une grille de N carrés
posée sur la toile que la proportion de motifs reste constante quel que soit le
nombre de carrés étudiés et donc quelle que soit la taille des carrés. La
peinture noire occupe 36 % de la surface d'un carré, de deux carrés... ou
de n carrés. Il en est de même pour les autres couleurs qui occupent 13 %
de la toile. La dimension fractale de densité d est égale à ~1,66. Dans Autumn Rhythm n°30, d
vaut 1,67. La dimension fractale est constitutive de la
technique de Jackson Pollock et non consécutive. Elle définit de manière
mathématique le all-over.
L'analyse a ainsi démontré que les premières œuvres ont une dimension
supérieure à 1,1 et à la fin de sa vie 1,7. D'ailleurs Jackson Pollock détruit une œuvre de
dimension 1,9 qu'il juge mauvaise, trop dense alors qu'il est filmé par Hans Namuth.
Ainsi est confirmée l'affirmation de Pollock selon laquelle : « je
ne... enfin... avec l'expérience... il me semble possible de contrôler la
coulée de peinture, dans une large mesure, et je ne l'utilise pas... je
n'utilise pas l'accident... parce que je nie l'accident. » in / extrait
de l'interview de Jackson Pollock par William Wright en 1951 cité in Hans
Namuth, L'Atelier de J.P, ed Macula, 1979. Cette analyse permet donc par exemple de reconnaître
si une toile est de Pollock ou pas (dans le cas d'un faux), la technique étant
inimitable car même l'artiste ne fait pas "exprès", c'est une chose
propre à lui même que sa manière de peindre. Oeuvres majeures
- Untitled
[Naked Man with Knife], c. 1938-1940
- The
Mad Moon-Woman, 1941
- Birth,
c. 1941
- Stenographic
Figure, c. 1942
- The
Moon-Woman Cuts the Circle, c. 1943
- Guardians
of the Secret, 1943
- The
She-Wolf, 1943
- Mural,
1943-1944
- Gothic,
1944
- Two,
1943-1945
- Free
Form, 1946
- The
Key (Accabonac Series), 1946
- Eyes
in the Heat (Sounds in the Grass Series), 1946
- Full
Fathom Five, 1947
- Cathedral,
1947
- Reflection
of the Big Dipper, 1947
- Number
20, 1948
- Number
5, 1948
- Number
1A, 1948
- Number
26A, 1948: Black and White, 1948
- Summertime:
Number 9A, 1948, 1948
- Out
of the Web: Number 7, 1949, 1949
- Number
27, 1950, 1950
- Lavender
Mist: Number 1, 1950, 1950
- Number
32, 1950, 1950
- One:
Number 31, 1950, 1950
- Autumn
Rhythm: Number 30, 1950, 1950
- Number
14, 1951, 1951
- Echo:
Number 25, 1951, 1951
- Blue
Poles: Number 11, 1952, 1952
- Portrait
and a Dream, 1953
- Ocean
Greyness, 1953
- The
Deep, 1953
- Easter
and the Totem, 1953
- White
Light, 1954
Documents et expositions
- En 2000,
l'acteur Ed
Harris réalise et interprète Pollock. Depuis que son père lui avait
offert un livre sur Pollock au motif d'une forte ressemblance physique, Ed
Harris a nourri une fascination pour l'artiste qu'il finit par faire
revivre.
- Jackson
Pollock: Love and Death on Long Island, documentaire (46 min) réalisé
par Teresa Griffiths en 1999.
- Jackson
Pollock, documentaire (52 min) réalisé par Kim Evans en 1987.
- En 2002,
le romancier américain John Updike publie Seek my face (en français
Tu chercheras mon visage, 2006)
qui est une transposition de la vie de Jackson Pollock racontée par sa
femme Lee Kasner.
- La Pinacothèque de Paris propose
une exposition d'une quarantaine de toiles et de dessin de Jackson
Pollock entre octobre 2008 et février 2009
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