En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour disposer de contenus et services les plus adaptés à vos centres d'intérêts.
GALERIE ART PREMIER AFRICAIN GALERIE ART PRIMITIF AFRICAIN AFRICAN ART GALLERY
African Paris Gallery L'Oeil et la Main. Art premier primitif africain
Docteur en lettres, Jean-Jacques Breton travaille au département Livres de la Réunion des musées nationaux. Membre de la société des amis du Quai Branly, on lui doit la bibliographie de la librairie de ce musée. Spécialiste des arts premiers, collectionneur d’objets d’art tribaux principalement asiatiques, Jean-Jacques Breton est l’auteur de ‘L’Histoire de l’art pour les nuls’ en 2006 et surtout d’une ‘Anthologie des arts premiers’ en 2008.
Petites histoires de l'art
Jean-Jacques Breton
Sur le modèle des Petites histoires de l’histoire de France de Jean-Paul Rouland et quelque part entre les Miscellanées de Mr Schott et Au bonheur des mots de Claude Gagnière, voici Les petites histoi... »
L'histoire de la peinture pour les nuls - Pour les nuls
Jean-Jacques Breton, Dominique Williatte
Quand on vous dit " peinture ", vous pensez " Ah tiens, si je rafraîchissais les murs du salon " ? Vous prenez le Quattrocento pour une marque de café, et les Fauves pour des bêtes féroces ? Ou l'art ... »
Les Arts Premiers en jeux
Jean-Jacques Breton
Livre-Jeu | broché | Ellipses | mars 2010
Anthologie des peintres pompiers
Jean-Jacques Breton
Anthologie | broché | Bibliotheque Des Introuvables | décembre 2010
Anthologie des arts premiers
Jean-Jacques Breton
Beau Livre | broché | Moliere Eds | juin 2008
Anthologie des peintres pompiers
Jean-Jacques Breton
Anthologie | relié | Bibliotheque Des Introuvables | janvier 2011
Art Gallery l'Oeil et la Main présente du 9 janvier au 23 mai 2013, une exposition consacrée aux arts du Nigeria. Figure dans les objets exposés un très beau masque représentant un buffle caractérisique de la production plastique du peuple Mama situé dans la région du centre du Nigeria.
Le Nigeria est composé d'une mosaïque de peuples de différentes origines ethniques. Les créations artstiques de ce pays sont d'une grande originalité et diversité. Cette région d'Afrique a longtemps été délaissée par les collectionneurs au profit de foyers de productions connus et prisés depuis de longues années, comme le Gabon ou la Côte d'Ivoire. Mais depuis quelques années, les connaissances sur ces productions plastiques ont lorgement progressées et des Musées ont organisés des expositions les mettant à l'honneur dont la dernière en date eut lieu au Musée du quai Branly sur la vallée de la Benoué. De grandes collections privées ont commencées à inclures des oeuvres provenant des cultures Igbo, Mumuye, Igala, Idoma, Jukun...Lors de cette exposition thématique, il est possible de venir admirer quelques chefs d'oeuvres de ces peuples dont notemment une exeptionnel masque heaume Igala servant lors des cermémonies funéraires des chefs de tribu.
L'Oba du Benin est le dirigeant de l'ancien royaume du Benin. Il n’a plus de réel pouvoir depuis l'annexion du royaume par les Britanniques en 1897. Il garde cependant un rôle consultatif au sein du gouvernement. Il garde aussi une forte influence sur la population Edo pour laquelle il a une nature semi-divine. Son palais se trouve dans la ville actuelle de Benin City (État d'Edo, Nigeria).
Le premier Oba du Benin est Eweka, le fils d'Oranmiyan, un prince venu d'Ife qui détruisit la tyrannique dynastie des Ogisos qui régnait depuis 35 générations sur le peuple Edo, et d'Ekinwide, une princesse Edo. Dans un premier temps le pouvoir restait au concile des chefs, le Uzama, avec l'Oba à sa tête. Sous le règne d'Oba Ewedo, qui transfère la capitale à Ubini, le pouvoir commence à passer plus fermement entre les mains de l'Oba. À partir d'Oba Ewuare, son pouvoir devient absolu et le titre devient héréditaire.
L'Oba jouissait autrefois d'un très grand pouvoir et son titre revêtait un caractère sacré.
L'Oba du Benin au xvie siècle, gravure édité en 1815-1827
Au xvie siècle, apparaissent ce que l'on appelle « les rois guerriers ». Le royaume a été significativement agrandi durant le xvie siècle. D'ailleurs, cette importance soudaine de la guerre se traduisit dans l'art par une représentation massive de chefs de guerre, les nombreuses têtes de bronze faisant office de trophées (voir ci-dessous). Les représentations figuratives associées à des éléments symboliques sont mises
15th Triennial Symposium on African Art, Arts Council of the African Studies Association, 2011, Wednesday, March 23 - Saturday, March 26, 2011, UCLA, Los Angeles, California
http://www.acasaonline.org/conf_next.htm
Addis Art - Ethiopian Art and Artists Page
Contemporary Ethiopian art and artists - paintings, sculptures and digital art work by students and professionals from Addis Ababa, Ethiopia. University instructor, Getahun Assefa's paintings, drawings, sculpture, digital art. Also work by his brother, Tesfaye Assefa. Based in Addis Ababa, Ethiopia. [KF] http://www.addisart.com/
Addis Art - Nouveau Art from Ethiopia
Artists include Shiferaw Girma and Lulseged Retta. Photographs of each artist's work, a biography, and video. Founded by Mesai Haileleul. [KF] http://www.addis-art.com/
Adire African Textiles - Duncan Clarke
History, background, and photographs of adire, adinkra, kente, bogolan, Yoruba aso-oke, akwete, ewe, kuba, and nupe textiles. The symbolism of images is often provided. One can purchase textiles as well. Clarke's Ph.D. dissertation (School of Oriental and African Studies) is on Yoruba men's weaving. See also the Adire African Textiles blog. Based in London. http://www.adireafricantextiles.com/
Afewerk Tekle
"Ethiopia’s leading artist." Biography, his paintings, sculptures, mosaics, murals, art in the artist's home. Afewerk created the stained-glass windows at the entrance of Africa Hall, headquarters of the United Nations Economic Commission for Africa. "In 1964, he became the first winner of the Haile Selassie I prize for Fine Arts." "In 2000, he was one of the few chosen World Laureates by the council of the ABI on the occasion of the 27th
Langue : Français - ISBN -10: 9061539145 - ISBN -13: 978-9061539148
NEYT François - FLEUVE CONGO - Arts d'Afrique centrale, correspondances et mutations des formes
Descrizione libro - Présentation de l'éditeur - Biographie de l'auteur
Descriptions du produit:
Descrizione libro
Cet ouvrage met en lumière les interrelations qui unissent la production artistique des groupes humains de l'Afrique centrale. Les correspondances et les mutations des formes présentées mettent en évidence les sources d'inspiration de ces populations s'exprimant dans une langue bantoue. Ces sculptures traduisent à leur manière la présence d'une civilisation unique de la côte atlantique aux abords du lac Tanganyika à l'est. Celle-ci couvre le bassin du fleuve Congo et celui d'Ogooué au Gabon. De nombreuses cartes géographiques ponctuent le passé culturel de ces peuples, leurs migrations et la localisation des sculptures choisies. Les trois thèmes retenus se présentent comme un chemin initiatique soulignant
Détails sur le produit: Relié: 480 pages - Editeur: FLAMMARION LETTRES (15 avril 2009) Collection: HISTOIRE DE L'A - Langue: Français - ISBN-10: 2081208768 - ISBN-13: 978-2081208766
Présentation de l'éditeur: La Collection est un ouvrage de synthèse qui s'appuie sur le fonds du musée du quai Branly pour proposer au lecteur non averti comme au connaisseur une exploration des arts et des cultures du monde. Il est divisé en six parties correspondant aux quatre continents que couvrent les collections du musée - Afrique, Asie, Océanie, Amériques - et aux collections photographiques et historiques. Chaque partie présente une sélection d'une quarantaine d'œuvres accompagnées de notices rédigées par plus de 150 auteurs, spécialistes de renommée internationale abordant l'étude de ces pièces sous les angles conjugués de l'histoire, de l'anthropologie et de l'esthétique. Ce livre, servi par des reproductions de grande qualité, permet donc à tous d'acquérir les notions essentielles pour se repérer dans les collections du musée, et, au-delà, de comprendre les principes de création d'autres
KERCHACHE Jacques - PAUDRAT Jean-Louis - STEPHAN Lucien
L'art africain. Les principales ethnies de l'art africain par Françoise Stoullig-Marin
Détails sur le produit: (ISBN 10: 2-85088-023-X - ISSN 0066-7951)
Couverture reliée sous jaquette en couleur: 620 pages - Format: 31,5 x 24,5 x 5,6 cm - 821 b/w illustrations and 248 color plates, bibliography, glossary, index. Book bloc loose at the rear.
Editeur: Paris, Citadelles & Mazenod - Data di pubblicazione: 1988
KERCHACHE Jacques - PAUDRAT Jean-Louis - STEPHAN Lucien
Descrizione libro - Présentation de l'éditeur - Biographie de l'auteur
Descriptions du produit:
Descrizione libro
Amazon.fr
L'Art africain n'a pas la vocation de donner une vision exhaustive de son sujet. Comme le soulignent d'entrée les auteurs: L'art africain, en effet, semble déjouer toute entreprise de présentation unitaire. Successions d'entités aux contours distincts, cumul des expressions spécifiques à chacune des cultures particulières qui le composent, son tableau n'en restituerait que la somme des disparités. C'est donc avant tout au spectacle de la diversité que se consacre cet ouvrage. Issues d'ethnies et d'aires stylistiques multiples, les cultures africaines n'ont pas développé leur art de la même manière. Si les masques et les statues restent la production la plus emblématique de la tradition artistique
Relié: 384 pages - Dimensione: 240 x 35 x 280 mm - Editeur: ANTIQUE COLLECTORS' CLUB Editions (29 juin 2011) - Langue: Anglais
ISBN-10: 1851496343 - ISBN-13: 978-1851496341
CHEMECHE George - THE HORSE RIDER IN AFRICAN ART
Descriptions du produit
Descriptions du produit:
Note Libraio:
Horses are very rare in Africa. The few to be found west of Sudan, from the lands of the Sahara and Sahel down to the fringes of the tropical forests, belong to the king, the chief warrior and to notable persons. Due to the dense humidity of the tropical rainforest and the deadly tsetse fly, only restricted numbers of horses survive. And yet rider and mount sculptures are common among the Dogon, Djenne, Bamana, Senufo and the Yoruba people. The Akan - Asante people of Ghana and the Kotoko of Chad produced a good deal of small casting brass and bronze sculptures. Some of the artists could barely even have caught a glimpse of a horse. This visually stunning book presents a wealth of African art depicting the horse and its rider in a variety of guises, from Epa masks and Yoruba divination cups to Dogon sculptures and Senufo carvings. In Mali, the Bamana, Boso and Somono ethnic groups still celebrate the festivals of the puppet masquerade. The final chapter of this book is dedicated to the art and cult of these festivals, which are still alive and well. It is not the habit of the African artist to provide intellectual statements for his work, yet his unique creative dynamic and far-searching vision does not conflict with that of
Détails sur le produit: Broché, grand format: 240 X 330 - 246 pages - Illustrations couleur.- Editeur: Paris, Molière - Bibliothèque des Introuvables (4 juin 2008) - Langue: Français - ISBN-10: 2847902287 - ISBN-13: 978-2847902280
Descrizione libro:
Anthologie des arts premiers - Par Jean-Jacques Breton, Docteur ès Lettres, collectionneur d'art, membre des amis du musée du quai Branly, L'anthologie essentielle! Pour les sociétés occidentales, l'art est la création d'un beau idéal. Pour différencier l'art de l'artisanat, elles diront que l'art est beau et inutile. Pour beaucoup de sociétés non-européennes, la distinction n'existe pas. Le dénominateur commun entre les arts dits primitifs ou tribaux est la pensée magique. Elle repose sur l'analogie. L'art: avant l'invention du mot! Jean-Jacques Breton nous propose une "édition originale" rare, richement illustré, et largement commenté des oeuvres les plus fascinantes. Suivons l'auteur dans cette étude exceptionnelle et
Relié: 199 pages - Editeur : Editions Gallimard (10 avril 2003) - Langue : Français
ISBN-10: 2070117510 - ISBN-13: 978-2070117512
Présentation de l'éditeur
Présentation de l'éditeur
Connaisseur à l'œil réputé infaillible, conseiller des plus grands collectionneurs, militant infatigable de la cause des arts premiers, l'homme qui a fait entrer au pavillon des Sessions du Louvre les œuvres des quatre cinquièmes de l'humanité est mort au Mexique en août 2001. Il s'appelait Jacques Kerchache. A l'occasion du troisième anniversaire de l'ouverture du pavillon des Sessions, le musée du quai Branly et Gallimard publient Jacques Kerchache, portraits croisés. Conçu à partir d'une série d'entretiens avec ses proches, ses amis, les créateurs, les personnalités qu'il a côtoyées (Jean-Jacques Aillagon, Jacques Friedmann, Anne Kerchache, Alain Kirili, Jean-Pierre Lang, Jean de Loisy, Stéphane Martin, Alain de Monbrison, Jean Nouvel, Orlan, Jean-Charles Pigeau, Jean-François Prat, Michel Propper, Paul Rebeyrolle, Sam Szafran, Germain Viatte), cet ouvrage n'est ni une biographie exhaustive ni un essai critique, mais plutôt une invitation à la découverte. Découverte d'un homme, à travers ses expéditions et ses voyages (Afrique, Asie, Amériques), ses combats (anthologie de ses textes manifestes), les expositions qu'il a réalisées ("Les Taïnos",
IVOIRES D'AFRIQUE dans les anciennes collections françaises
Détails sur le produit: Relié: 107 pages - Editeur: Actes Sud (21 février 2008) - Collection: PEINTURE, BD - Langue: Français - ISBN-10: 2742772618 - ISBN-13: 978-2742772612
Présentation de l'éditeur: Dès la fin du XVe siècle, les premières caravelles portugaises commencèrent à faire régulièrement escale le long des côtes africaines au sud du Sahara et rapportèrent en Europe de spectaculaires objets d'ivoire. Ils révèlent non seulement les liens entre l'Europe et l'Afrique au cours des siècles, mais surtout l'existence jusqu'alors insoupçonnée de civilisations raffinées, ainsi que le talent de leurs artistes. Ce livre d'Ezio Bassani met l'accent sur l'exceptionnelle richesse des collections françaises, pour la première fois rassemblées par le musée du quai Branly. Il reproduit toutes les œuvres exposées et des détails révélateurs (olifants, salières, couverts...), ainsi que de nombreux documents (gravures d'ornement, dessins, peintures...) qui permettent d'en comprendre les sources et l'usage qu'en faisaient les collectionneurs et les cours
Les expressions art premier et art primitif sont employées pour désigner les productions artistiques des sociétés dites « traditionnelles », « sans écriture » ou « primitives ». Par extension, le terme désigne communément la production artistique traditionnelle des cultures non-occidentales.
L'expression « art primitif », liée au colonialisme est nettement péjorative et est depuis quelques années tombée en désuétude au profit d' « art premier ». Mais cette expression plus valorisante reste controversée dans la mesure où elle traduirait aussi une conception évolutionniste et ethnocentriste des sociétés humaines : les sociétés occidentales produiraient un « art abouti » s'opposant aux « arts premiers », qui seraient l'œuvre des peuples restés proches d'un état archaïque de l'humanité. De plus, les formes majeures d'art premier (en Afrique ou en Océanie, par exemple) se distinguent nettement de formes d'art beaucoup plus anciennes (art préhistorique ou art néolithique). Du point de vue chronologique, l'expression est donc aussi contestable.
Si cette vision est largement remise en cause aujourd'hui, les expressions subsistent notamment dans les pays anglo-saxons. L'appellation « Musée des arts premiers », initialement envisagée, a été abandonnée pour désigner le Musée du quai Branly.
Les expressions « art sauvage », « art tribal », « art ethnographique », « art traditionnel » ou « art archaïque » sont également utilisées, sans être
L’important ensemble convoité par le président Jacques Chirac pour Paris va finalement rejoindre la Smithsonian Institution à Washington.
WASHINGTON - La Smithsonian Institution, à Washington, vient de recevoir une importante donation : la collection Walt Disney-Tishman d’art africain, un ensemble de 525 pièces estimé entre 20 et 50 millions de dollars (16,7 et 42 millions d’euros). Cet ensemble donné par la Walt Disney World Company va rejoindre le National Museum of African Art de la Smithsonian, qui prépare une exposition majeure de ces pièces pour février 2007.
Paul Tishman, promoteur immobilier new-yorkais aujourd’hui disparu, a commencé cette collection dans les années 1960 avec son épouse Ruth. Au début des années 1980, le Metropolitan Museum of Art à New York marqua son intérêt pour cet ensemble dont il présenta plus de 150 pièces lors d’une exposition spéciale. Mais, en 1987, les Tishman choisirent de vendre leur collection, pour 1 million de dollars, à la Walt Disney Company. La société avait assuré qu’elle l’exposerait dans son parc à thème éducatif d’Epcot Center en Floride, où elle serait vue par un large public. Bien que Disney ait multiplié les prêts aux musées depuis lors, l’Epcot Center n’a montré qu’une poignée d’œuvres, et une grande partie de la collection
Il est né le 3 novembre 1903, à Saint-Louis, Missouri. Il étudie au Williams College en 1922-1923 et à la Sorbonne en 1926. Evans débute la photographie en 1930. Il obtient une bourse de la Fondation John-Simon-Guggenheim en 1940, 1941 et 1959. Il entre au magazine Time en 1945 et à Fortune en 1965. Cette même année, il devient professeur de photographie à l'école d'art de l'Université Yale. Il est mort le 10 avril 1975, à New Haven, Connecticut.
On connaît notamment son travail sur la Grande dépression, participant au programme de la Farm Security Administration. Les images de métayers dans l'Alabama, au même titre que celles de Dorothea Lange, comptent parmi les icônes du monde moderne.
On remarque dans son travail les regards des sujets fixant l'objectif de Walker Evans : ici pas de doute le sujet se sait photographié, pour autant il ne se compose pas un visage de circonstance orné d'un sourire obligatoire. Ici la photographie ne se contente pas de montrer, elle interroge le spectateur, l'américain des années 1930 : si le sujet se laisse photographier dans cette posture, c'est que son regard a quelque chose à nous dire. Ce n'est peut-être plus nous qui le regardons mais lui qui nous accuse.
Cette franchise du photographe préserve une dignité humaine mise à mal par la misère qui se laisse voir dans les vêtements en loques.
« L’art primitif a influencé tout l’art contemporain.
C’est normal qu’il ait un prix. »(Jeune marchand parisien)
« Noirs désirs » [Télérama, 26/06/2003], « Bas les masques » [Libération, 1/07/2001], « La ruée vers l’or noir » [Le Figaro, 2/07/2001], « Les sortilèges de l’art africain » [Le Figaro, dossier Patrimoine, 26/10/2001], tous ces titres (et d’autres non moins accrocheurs) ont annoncé et suivi la dispersion aux enchères publiques en juillet 2001, soit un an après sa mort, de la collection d’art primitif d’Hubert Goldet, grand amateur et cofondateur de la revue ArtPress. La vente, qui avait duré deux jours et attiré amateurs, marchands et curieux d’Europe et d’Amérique, avait joui d’un énorme succès : 644 lots proposés et vendus pour la somme de 88,4 millions de francs avec les frais soit 13,5 millions d’euros. Cet événement témoigne, s’il en est encore besoin, que ce domaine de l’art, l’un des derniers découverts par l’Occident, n’est plus confidentiel et déborde le cadre du petit monde des initiés. Depuis son ouverture en avril 2000, le pavillon des
L’art des Dogon du Mali est l’un des plus connus parmi les oeuvres issues des cultures d’Afrique.
Outre les chefs-d’oeuvre qui ont fait la renommée de l’art dogon, l’exposition présente des pièces cultuelles, ou même d’usage quotidien, qui évoquent les préoccupations métaphysiques et esthétiques des populations les ayant produites. Les typologies de ces objets, aux techniques virtuoses et variées, ont été rarement dévoilées en regard des grandes pièces de la statuaire.
Plus de dix siècles d’histoire des peuplements, des influences artistiques et culturelles sont ainsi parcourus à travers un rassemblement unique de chefs-d’oeuvre incontournables et de pièces du quotidien inédites qui témoignent du peuplement progressif du pays dogon et de la richesse de sa diversité stylistique.
L’exposition créée au musée du quai Branly entend restituer toute la force de l’art de la sculpture telle que l’ont conçue les Dogon, qu’il s’agisse du bois ou du métal, de pièces imposantes ou de puissants objets de petite dimension. Hélène Leloup
Sur les 2000 m2 de la Galerie Jardin, l’exposition DOGON se compose de trois grandes parties thématiques qui illustrent l’histoire de l’art et de la culture du peuple dogon au travers de productions artistiques variées.
Introduction : Histoire et origines des migrations des Dogon
[ Lire la suite... ]